Après la tourmente révolutionnaire, animé par le souci de redécorer les églises alors dépouillées de tout mobilier ainsi que par le souhait de soutenir des artistes peu connus qui ne bénéficiaient pas de beaucoup de commandes, l’Etat se lança dans une campagne de remeublement. C’est ainsi que comme bon nombre d’autres églises, la nôtre fut dotée d’un tableau.
Peint en 1872 par Jules Vignon, il s’agit d’une copie de l’œuvre exposée au musée du Louvres de Domenico Zampieri, dit le Dominiquin, peinte vers 1617-1618 et elle-même inspirée d’un tableau de Raphaël.
Sur cette toile, aux côtés d’un ange debout qui tient une partition, Sainte Cécile chante comme inspirée par une musique divine en s’accompagnant d’une basse de viole à sept cordes.